Compte-rendu réunion trimestrielle tourisme d’affaires Mercredi 13 nov. 2019

Compte-rendu réunion trimestrielle tourisme d’affaires Mercredi 13 nov. 2019

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novembre
2019
Fédération

La réunion débute par un mot d’accueil de M. Rudy Salles qui rappelle les bons chiffres pour cette année 2019, notamment pendant les mois d’été et d’automne.
Il rappelle également l’inauguration de la ligne de tram 3 en ce même jour, permettant de relier l’Allianz Riviera en 30 minutes depuis le centre-ville. Le tronçon souterrain final de la ligne 2 permettant de se rendre de l’aéroport et du centre-ville jusqu’au port de Nice sera inauguré, quant à lui, le 14 décembre prochain.

M. Salles évoque par ailleurs la construction future du nouveau Palais des Expositions sur le terrain de l’ancien M.I.N. à l’horizon 2026-2027, et les atouts que présentera ce Palais, avec sa situation à quelques pas seulement de l’aéroport, de la gare multimodale Saint-Augustin et de l’Eco-Vallée.

Enfin, M. Salles rappelle l’excellente année réalisée par Acropolis en 2019 – l’année de tous les records – et évoque également de bonnes perspectives pour 2020 et 2021.
Au vu de tous ces bons résultats, il souhaite remercier toutes les personnes présentes pour leurs efforts et investissements, suivant ainsi l’exemple de redynamisation de la ville.

Ordre du jour :

  • Récapitulatif des demandes sur l’année 2019 avec statistiques présentées par Bertrand
  • Point sur la Charte Congrès
  • Point sur le Code Promotionnel
  • Point sur les actions de promotion de la destination

Récapitulatif année 2019 pour le Bureau des Congrès et Acropolis

Bertrand Puisségur indique que le bureau des congrès a traité 372 demandes à ce jour sur l’année 2019, un chiffre en légère baisse par rapport au nombre de demandes traitées en 2018, mais avec un taux de conversion en hausse de +4 points.
Il explique que la majorité des demandes (environ 70%) proviennent du marché français, et de manière prépondérante du secteur médical, santé et pharmacologie, suivi par des demandes pour l’industrie (comme la téléphonie mobile, le secteur de l’énergie)… Il rappelle que ces demandes ne sont pas toutes pour de gros dossiers, qu’il y a beaucoup de demandes pour de petits séminaires qui peuvent être organisés ailleurs qu’à l’Acropolis, et notamment dans les hôtels.

Bernard Carré enchaîne en rappelant les constats positifs et gratifiants de cette année 2019 pour l’Acropolis avec la réalisation d’un chiffre d’affaires record de 17 millions d’euros. Certes, à côté de cela, le Palais des Festivals de Cannes réalise un chiffre d’affaires de 40 millions d’euros, mais il ne faut pas oublier qu’il s’appuie là essentiellement sur deux acteurs : le FIF et la société Reed Expositions qui y organise une majorité de ses salons professionnels (MIPIM, TaxFree, ILTM…). Ce n’est donc pas tout à fait comparable. En revanche, si l’on s’intéresse au Palais des congrès de Marseille, ceux-ci réalisent un chiffre d’affaires entre 8 et 9 millions d’euros. Enfin, la majorité des congrès qui se déroulent à l’Acropolis sont d’envergure internationale, et environ 50% des demandes adressées à l’Acropolis proviennent de l’étranger.

Il rappelle également qu’un planning des événements est régulièrement transmis aux hébergeurs, mais que celui-ci reste souvent incomplet, de nombreux organisateurs d’événements demandant la confidentialité. Il indique que les gros événements du début de l’année prochaine seront les Journées françaises du scanner en janvier, et les deux conventions d’entreprises Thermo Fischer en février et LogiPharma en avril.

B. Carré profite enfin de l’occasion pour présenter la nouvelle directrice commerciale de l’Acropolis, Carine de Reymaeker, également présente à la réunion.

A la demande d’Eric Trolliard, B. Carré répond que la stratégie de développement de l’Acropolis est clairement axée sur l’international, et notamment sur les marchés européens : la Scandinavie, l’Allemagne, le BeneLux. L’Italie non, car le taux de concrétisation est trop faible. Quant au Royaume-Uni, cela reste un marché prioritaire, l’impact du futur Brexit étant difficilement mesurable pour l’instant. Styve Larosa ajoute qu’un des objectifs est également de renforcer notre présence sur ICCA pour avoir plus de visibilité sur le segment du congrès associatif. Enfin, Catherine Anouilh intervient pour indiquer que l’Office de Tourisme Métropolitain Nice Côte d’Azur a également fait le choix d’axer son plan d’actions à l’international plus fortement sur le tourisme d’affaires que sur le tourisme de loisirs.

E. Trolliard rappelle la forte saisonnalité à Nice et l’importance pour les hôteliers niçois de congrès pendant la période hivernale.

B. Carré et B. Puisségur confirment que le développement de l’hiver est un axe prioritaire. En revanche, ce dernier indique qu’en l’absence notamment de gros porteurs, il est plus difficile d’attirer de grosses conventions d’entreprises. A ce titre, il évoque une demande récente qui nécessiterait une privatisation d’un établissement comme le Méridien : est-ce que cela serait envisageable ?

Outils du Bureau des Congrès : Offres séminaires en hiver et Code Promotionnel

B. Puisségur rappelle également l’existence de l’offre séminaires en hiver, développée par le Bureau des Congrès depuis 3 ans maintenant. Cette offre permet surtout une visibilité supplémentaire, les retours commerciaux sont difficilement quantifiables.

La mise en place d’un code promotionnel est, pour l’instant, à l’essai dans le cadre d’un petit congrès organisé à Acropolis fin novembre. il consiste en une aide à la réservation proposée par le Bureau des Congrès aux organisateurs de petits congrès (500-1 500 pax). Si les premiers retours ne sont pas significatifs à ce jour, il conviendra de le tester sur un événement de plus grande importance.

Valérie Roustan souligne l’importance du code promo afin d’éviter les OTA’S et privilégier les ventes directes et en tant qu’objet de communication dans le cadre de la promotion de la destination. Elle suggère par ailleurs que ce code soit étendu pour les Restaurateurs.

Enfin C. Anouilh conclut en indiquant qu’il serait envisageable de créer un mini-site dédié au congrès, avec une plateforme de vente (d’hébergement et autres services annexes) appliquant le code promo. Il conviendra juste de faire attention à ce que cela ne fasse pas concurrence aux services des DMC locales.

Plan d’actions 2020

C. Anouilh demande si tout le monde a bien reçu le plan d’actions 2020 de l’Office de Tourisme Métropolitain Nice Côte d’Azur.

A ce titre, B. Puisségur revient sur son récent démarchage avec S. Larosa au BeNeLux, à la rencontre d’organisateurs de congrès associatifs. Ce démarchage était très qualitatif, a permis de bien comprendre les besoins des organisateurs, et de mettre en avant les atouts de la destination par rapport aux besoins évoqués. Il souhaiterait ainsi réitérer l’expérience l’année prochaine avec des démarchages au Royaume-Uni et en Israël.

Concernant le rapprochement avec ICCA, on peut envisager de se rendre à leurs workshops plutôt qu’au World Congress, mais cela ne peut se faire qu’accompagné d’un client. Par ailleurs, le Bureau des Congrès et Acropolis avaient étudié la possibilité d’accueillir un workshop ICCA à Nice, mais cela s’était avéré trop coûteux. Si l’on veut réévaluer cette option, il est impératif que toutes les parties prenantes travaillent en partenariat, notamment pour la partie hébergement. Cela a déjà pu se faire de manière similaire pour l’accueil de France Meeting Hub en 2017 et d’agences allemandes spécialisées dans les lancements de véhicules en 2018 (à plus petite échelle).

M. Chokairy rappelle aussi l’existence d’autres workshops MICE intéressants, tels que ‘M&I Forums’ et ‘Break the Ice Forum’. Ce sont de belles opérations qui se déroulent un peu partout en Europe. Nice pourrait les accueillir, à condition d’avoir 3-4 hôtels qui peuvent attribuer 400 chambres -soit en gratuité, soit à un tarif très préférentiel-.

C. Anouilh en revient au plan d’actions annoncé, en rappelant les actions prévues à l’international. Elle évoque, à ce titre, la volonté de conjuguer les efforts entre la Métropole, l’agence d’attractivité en devenir, l’OTM et divers autres acteurs comme Team Côte d’Azur pour organiser des soirées-événements à l’international. Sont ainsi prévues pour 2020 deux actions multi-cibles (tourisme d’affaires, tourisme de loisirs, presse, …) sur le territoire Nice Côte d’Azur : une sur la Côte Ouest des USA –près de 50% des visiteurs américains sur la Côte d’Azur viennent de la côte ouest– et une en Scandinavie.

Par ailleurs, le Bureau des Congrès prévoit de participer à une nouvelle opération M&I Forums sur le secteur Health Care qui se déroulera à Helsinki en février.
Enfin, une soirée MICE, couplée à une opération presse plus générale, est également prévue au printemps prochain à Paris.

Concernant les Ambassadeurs, l’OTM envisage de renouveler des invitations dans le cadre d’événements tels que le Nice Jazz Festival. Une autre idée serait de se greffer sur les soirées de récompense de l’Université Côte d’Azur.

A la demande de Marina Giardina qui souhaitait savoir qui fera partie de l’agence d’attractivité, Marina Santelli répond : l’OTM, la régie Acropolis et Nikaïa, Team Côte d’Azur, l’Université Côte d’Azur, mais également d’autres acteurs tels que : la chambre des métiers, l’OGC Nice,la Fédération de l’Hôtellerie , de la Restauration et du Tourisme Nice Côte d’Azur la CCI, l’aéroport NCA, …
Concernant le budget alloué à cette agence d’attractivité, elle répond qu’il s’agit déjà de mener des actions communes, permettant de mutualiser les budgets des différentes structures.

La Charte du Tourisme d’Affaires

La pertinence de maintenir une charte du tourisme d’affaires est évoquée. Ce document représente un outil de communication intéressant. Il conviendrait de le faire évoluer et de le simplifier pour en faire un outil de promotion de la destination. Les avis restent partagés sur ce thème.

Enfin, la discussion porte encore brièvement sur le service proposé par le Bureau des Congrès d’offrir une recherche d’hébergement aux organisateurs de congrès pour étudier la faisabilité de l’événement. Il est rappelé qu’il s’agit là bien d’une « photographie à l’instant T » de l’état de l’hébergement à Nice, et que l’on ne demande pas aux hôteliers de maintenir ces options indéfiniment.
Il est constaté qu’il serait utile d’effectuer un e-mail de rappel via la Fédération HRT NCA pour réexpliquer l’utilité de cet outil. Et ce notamment auprès des établissements de classement 2 et 3 étoiles qui, souvent, ne remplissent pas les demandes, par faute de connaissance de l’outil et de son objectif.

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