RURALISONS NOUS

RURALISONS NOUS

28


juin
2019
Fédération

« Ruralisons ! La ruralité, une
chance pour la France »

C’est sous le haut patronage du Président de
la République et de Jacqueline Gourault, ministre de la cohésion des
territoires et des relations avec les collectivités territoriales qu’a eu lieu,
le 4 juin dernier, la journée dédiée à la ruralité.

Si globalement, la ruralité représente un
tiers de la population française, il faut savoir qu’il n’existe pas une mais
des ruralités dans l’Hexagone, comme autant de territoires avec leurs
singularités culturelles, leurs richesses et leurs organisations dédiées. Ce
qui oblige l’administration à agir au cas par cas.

Promouvoir un monde rural dynamique et
innovant

Carrefour des idées et des initiatives, cette
journée en faveur de la ruralité a été marquée par l’intervention de Roland
Heguy, président confédéral de l’UMIH au cours de laquelle il a confirmé
que, chaque année, entre 300 et 400 entreprises fermaient en milieu rural. A
cela, 2 raisons majeures : les coûts trop élevés de transmission de
sociétés et l’absence de repreneurs. Or, l’enjeu économique est de
taille : redynamiser le milieu rural provoquerait une hausse de 1 % du PIB
français.

Une envie de ruralité

Le thème, très général, n’a pas permis de
parler du tourisme rural. Ont surtout été évoquées les conditions de vie dans
ce milieu. La ruralité a le vent en poupe : envies de retours aux sources,
engouement pour les produits bio et locaux, recherche d’un bien-être plus
proche de la nature. En 2019, beaucoup de citadins rêvent de s’installer à la
campagne (+ 0,6 % contre 0,3 % en ville) sans pour autant franchir le pas. A
cela, une explication : la difficulté d’y trouver du travail.

A l’issu de cette journée, des mesures ont
été prises en faveur de la ruralité : un agenda rural qui sera mis en
place fin juin, rendre la maison des services publics plus performante et plus
présente (il en existe 1340 actuellement), assurer la couverture mobile et
numérique, mettre en place une démographie médicale, rétablir les pré-enseignes
des restaurants.

Elodie Gallopin, de l’hôtel
Les Alizés à Puget-Théniers, et qui a récemment intégré le bureau de la FHRTNiceCôted’Azur
à la tête de la commission Moyen et Haut-Pays, participait à cette journée.
Selon elle, certains professionnels, à l’image des Logis de France, étaient
présents, mais pas vraiment pour de bonnes raisons. Elle a cependant préféré
retenir l’un des projets forts et porteurs lié à la formation en milieu
rural : celui des Maisons Familiales Rurales qui vont proposer des
formations avec, à la clé, une dynamisation du marché du travail local et une
réponse appropriée aux besoins des entreprises.

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